BUREAU DE CHANGE À CARRIERES-SUR-SEINE

CARRIères-sur-Seine
Découvrir le BUREAU DE CHANGE de Carrières-sur-Seine est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, située à sept kilomètres environ à l’est de Saint-Germain-en-Laye et limitrophe de Chatou. Ses habitants sont appelés les Carrillons. Carrières-sur-Seine est située au bord de la Seine, à 8 km à l’ouest de la Porte Maillot à Paris, à 7 km à l’est de Saint-Germain-en-Laye, la sous-préfecture, et à 15 km au nord de Versailles, la préfecture. Les communes limitrophes sont :
Houilles au nord ;
Bezons (Val-d’Oise) à l’est ;
Nanterre (Hauts-de-Seine) au sud-est ;
Chatou au sud-ouest ;
Montesson à l’ouest ;
Sartrouville au nord – nord-ouest.
Carrières-sur-Seine possède la particularité d’être limitrophe à la fois du département des Hauts-de-Seine et de celui du Val-d’Oise. Malgré la présence sur son territoire de trois ponts franchissant la Seine (pont du RER A, pont de la ligne de Saint-Lazare et pont de l’autoroute A14), la ville ne possède pas de pont de circulation ordinaire. Pour franchir la Seine et accéder à La Défense ou Paris, il faut franchir soit le pont de Chatou, vers le sud, où passe la route nationale 186, soit franchir le pont de Bezons où passe la route départementale D 392. En conséquence, les axes routiers principaux de la commune, les routes départementales D 311 (Bezons – Saint-Germain-en Laye) et D 321 (Carrières – Chatou puis Croissy-sur-Seine) sont des axes de desserte locale ramenant vers les axes principaux. Le nom de la localité est attesté sous les formes Quadrarias au XIIe siècle4, Carreriae5, Carrières-Saint-Denis en 11376, Carrières-sur-Seine au début du XXe siècle. Le hameau fut officiellement fondé par Suger, abbé de Saint-Denis au XIIe siècle, pour accroître les terres et les revenus de l’abbaye et prit le nom de « Carrières-Saint-Denis » en raison des multiples carrières de calcaire qui y furent exploitées jusqu’au XIXe siècle.
Louis Gandillet, résistant FFI du groupe de Chatou depuis 1943 ayant participé à l’attaque et à la destruction de la citadelle de Grenoble et abattu le 25 août 1944 à Chatou demeurait à Carrières-sur-Seine, 70 route d’Argenteuil.
En 1944, Albert Lecocq créé avec sa femme Christiane le premier club naturiste. Structure clandestine, celle-ci se développe dans la propriété du couple sur la commune. La structure des Clubs du Soleil est lancée en 19468. Après la mort de son mari, Christiane Lecocq passera les dernières années de sa vie à Carrières-sur-Seine, après avoir ouvert le centre de Montalivet, en Gironde. La commune connut jusqu’aux années 1960 une croissance assez lente de sa population, à l’inverse de Chatou ou de Houilles. La raison principale est qu’elle est située hors des voies d’accès vers Paris, et donc à l’écart des courants principaux d’urbanisation. Si ce retard à l’urbanisation se comble très rapidement aujourd’hui, la ville offre encore en son centre historique une atmosphère campagnarde de vieux village qui en fait un lieu assez unique à petite distance de la capitale. En 2018, un projet d’établissement pénitentiaire est en projet à Carrières-sur-Seine, mais ce projet serait finalement abandonné en juin 2018. Carrières-sur-Seine est située en région parisienne, dans le département des Yvelines, anciennement département de Seine-et-Oise. La région parisienne se trouve au centre du plus vaste ensemble sédimentaire de France. L’enfoncement des couches, au centre du bassin, a déterminé la confluence de trois cours d’eau navigables importants : la Seine, la Marne et l’Oise. A leur point de jonction se créa la capitale des Parisii, peuple adonné à la navigation, Lutèce. Pendant la période quaternaire (- 4 millions d’années), caractérisée par les glaciations et les transgressions marines, le fleuve qui devait devenir la Seine débouchait du Massif Central pour se jeter dans la mer dans la région du Havre. Il était d’une grande largeur et ses eaux recouvraient la plaine de Gennevilliers. Les falaises de Bougival et de Saint-Germain formaient un plateau qui émergeaient des eaux. Les collines d’Argenteuil, de Carrières-sur-Seine, de Cormeilles en Parisis et le plateau de Fin d’Oise (Conflans) obligeaient le fleuve à venir butter contre les hauteurs de l’Hautie (l’Hautil – Triel-sur-Seine). Au cours des siècles les variations de climat, d’altitude et de terrains amenèrent la Seine a un état d’équilibre. Ce dernier permis à la presqu’île située entre les collines d’Argenteuil, de Carrières-sur-Seine et de Chatou d’un côté et celles du Mont-Valérien, Marly et Le Pecq de l’autre, de sortir de leur état marécageux qui les caractérisa pendant longtemps. Dans notre région, aux temps préhistoriques, les marécages et forêts formaient effectivement le seul environnement existant. Notre commune s’appela selon les époques, Quadraria , Carreria (Carreria sancti Dionysii), puis Carrières-Saint-Denis et Carrières-sur-Seine . Elle a échappé, par sa position quelque peu en retrait, aux profondes modifications d’urbanisme de certaines localités proches des environs de la capitale, conséquence de l’exode estival de la bourgeoisie parisienne. Carrières s’étend au flanc d’une petite falaise dominant la Seine et est placée à mi-chemin de Bezons et de Chatou sur la rive droite de la Seine. En outre, elle est suffisamment éloignée des villages de Montesson, Sartrouville et Houilles pour avoir pu préserver son caractère historique. La partie haute du village a gardé un aspect « Ancien régime » caractéristique avec ses habitations troglodytes aménagées dans le roc ou dans les carrières abandonnées, ses anciennes cours de fermes qui s’ouvrent sur des rues étroites en pente rapide et sur des jardins masqués par le bandeau de maisons situées le long des rues.
Le taux de change est déterminé par l’offre et la demande de chacune des deux monnaies : si la demande dépasse l’offre, le cours augmente. Puisque la devise d’un pays est à la base une créance détenue sur la banque centrale de ce pays1, la détention d’une devise étrangère peut être vue comme la détention d’une créance « à vue » sur le pays qui l’a émise. Le mécanisme de taux de change européen, ou MCE, est un mécanisme de taux de change introduit par la Communauté européenne en 1979 destiné à stabiliser les cours des devises européennes, prévenir les risques de change et accroître la confiance dans la monnaie à moyen et long terme, juguler l’inflation et développer le commerce et l’activité dans la zone intra-communautaire. Initialement nommé « système monétaire européen, » il a été considérablement révisé dans son fonctionnement par le traité de Maastricht ratifié en 1992 instaurant l’Union européenne, en vue de la préparation à son Union économique et monétaire et sa future monnaie unique. Depuis l’introduction de l’euro le 1er janvier 1999, il a été révisé et remplacé par le MCE II et consiste en un accord entre le Conseil ECOFIN réunissant tous les pays membres de l’Union européenne, la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales des États membres de l’Union européenne n’appartenant pas à la zone euro. Le mécanisme de taux de change européen (MCE) désigne avant tout cette nouvelle politique mise en place progressivement dans le cadre du SME, de façon transitoire, jusqu’à l’instauration de l’Union économique et monétaire (UEM) ; ce mécanisme ne fonctionnera pleinement que dans les deux dernières années du SME en 1998 et 1999 (après la finalisation des statuts de la BCE et la mise en place des politiques économiques et législations nationales adaptées), c’est-à-dire la période finale d’évaluation des devises qui seraient intégrées dans la future UEM. Il permit toutefois de stopper les interventions directes perturbant la saine concurrence intra-européenne, et d’éviter le recours trop fréquent dans le passé aux dévaluations des devises nationales comme moyen (de plus en plus inefficace et inflationniste) de relancer la croissance et les investissements étrangers par une hausse des taux d’intérêt, là où le SME imposait seulement de consulter au préalable les autres partenaires sur les compensations nécessaires à ces dévaluations. Ainsi le MCE instaura la véritable coopération économique européenne via les réunions régulières des ministres des finances au sein du Conseil ECOFIN.
Le Royaume-Uni participait au SME puis au MCE jusqu’à sa dissolution à la fin de 1999. Le SME n’existe plus mais certains mécanismes du MCE restent en application pour le Royaume-Uni sous forme de coopération avec l’UEM et le respect de certains objectifs communs définis par le traité de Maastricht, et l’obligation pour le Royaume-Uni de contribuer au budget européen avec des comptes établis en euros, la seule devise officielle de l’Union européenne.
La Finlande et la Suède ont participé au MCE, comme l’ensemble des 15 membres de l’Union européenne jusqu’à la fin de 1999. La Finlande est sortie du MCE pour rejoindre directement l’UEM. Mais la Suède n’a pas pris les mesures techniques permettant de sortir du MCE avant l’introduction de l’euro, en adoptant celles définies pour le MCE II qui lui auraient permis de rejoindre l’UEM, comme le traité le lui obligeait.
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Canton Houilles
Intercommunalité Communauté d’agglomération Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat Arnaud de Bourrousse
2014-2020
Code postal 78420
Code commune 78124
Démographie
Gentilé Carrillons
Population
municipale 14 967 hab. (2017 en diminution de 0,8 % par rapport à 2012)
Densité 2 981 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 32″ nord, 2° 10′ 44″ est
Altitude 52 m
Min. 23 m
Max. 58 m
Superficie 5,02 km2